Histoire N°1 : 

Un étranger arrive dans une ville qu’il ne connait pas. Il voit un vieil homme assis à la porte de la cité et lui demande :

– « Dis-moi, vieil homme, comment sont les gens ici : gentils, méchants ? ».

Le vieil homme lui retourne la question : « Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens, étranger ? »

L’homme répond sans hésiter : « Très désagréables, c’est pour ça que je suis parti ! »

Le vieillard le regarde droit dans les yeux et lui répond « Eh bien, ici, c’est pareil ! ».

L’étranger repart, dépité, en maugréant : « Quelle malchance ! Partout où je vais, les gens sont méchants ».

Peu de temps après, arrive un autre étranger qui pose la même question au vieil homme, lequel lui retourne à nouveau la question : « Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? ».

« Très gentils », répond cette fois l’étranger.

Et le vieil homme de lui rétorquer : « Eh bien, ici, c’est pareil ! ».

Un jeune garçon qui a tout entendu des échanges, va voir le vieil homme et lui dit : « Tu es un menteur ! Comment peux-tu dire à l’un que tous les gens de la cité sont méchants et juste après à l’autre que tous les gens de la cité sont gentils ? »

Le vieillard le regarde d’un air amusé : « Cela n’aucun importance, mon ami, car chacun porte le monde dans son regard. Un homme malheureux quelque part sera malheureux partout et un homme heureux quelque part sera heureux partout. C’est ton regard qu’il importe de changer, pas le monde « 

Histoire N°2 : 

Un jeune couple part en voyage de noces à Deauville.

Là-bas, il y a des plages, des champs de courses et un casino.  Les nouveaux mariés entrent dans ce magnifique casino pour vivre une nouvelle expérience de découverte partagée. Ils sont heureux et souhaitent jouer à la roulette. Ils voient un joueur assis à une table avec des milliers d’euros en jetons devant lui.

Ils regardent et écoutent avec fascination.

Le joueur mise trois et quatre mille euros, gagne et perd et gagne.

Ils l’observent avec curiosité pendant des heures et décident d’étudier sa méthode, son style de jeu, jusqu’à ce qu’ils comprennent. Ils pensent de façon sûre et certaine qu’avec autant d’argent devant lui, il doit être un expert en la matière.

Persuadés de gagner eux-aussi en imitant la technique observée, ils vident leur compte en banque de l’argent économisé pour démarrer dans la vie. Ils s’asseyent, jouent et perdent tout très rapidement.

Ils se disent que quelque chose ne fonctionne pas chez eux, puisque copier un expert les amène à un tel échec. Abattus, accablés, écrasés, démoralisés, ils se persuadent que gagner de l’argent et être riche n’est pas pour eux.

Si seulement ils avaient questionné le joueur où s’étaient renseignés à son sujet, ils auraient appris que « l’expert » est en réalité un berger espagnol qui a gagné à la loterie, qui connait tout sur l’élevage de moutons et rien sur la roulette et le jeu.

Après leur retour de Deauville où ils avaient perdu au jeu toutes leurs économies, nos jeunes mariés venaient d’emménager dans un petit studio au cœur d’un quartier très modeste.

Le lendemain de leur installation, à l’heure du petit déjeuner, la jeune femme aperçut leur voisine d’en face en train d’étendre son linge sur son balcon.

« Regarde comme son linge est sale, dit-elle à son mari. Elle ne sait pas bien faire sa lessive… elle a besoin de savon. Elle n’a probablement pas les moyens de s’en acheter. La pauvre, elle est probablement seule ! »

Et à chaque fois que la voisine étendait son linge sur le balcon pour le faire sécher, la jeune femme faisait le même commentaire, jour après jour. Le mari aimant l’écoutait attentivement, sans mot dire.

Après trois semaines, la jeune femme fut extrêmement surprise de voir le linge de sa voisine étincelant de blancheur.

« Regarde chéri, notre voisine a enfin les moyens de s’offrir de la lessive. Je me demande qui l’a aidée, dit-elle à son mari. Elle a surement dû rencontrer un homme ! »

Le mari répond enfin : « tu sais chérie, personne ne l’a aidé à se payer du savon ! Je me suis levé tôt ce matin et j’ai nettoyé les vitres sales de nos fenêtres. »

Histoires dénichées par le livre de Michel Villacorta Coaching mental

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