Emmanuelle est consultante indépendante. Même si cela fait plus de 2ans qu’elle s’est lancée à son compte et même si les retours de ses clients sont très positifs, le doute ne l’a jamais quittée. Il aurait même tendance à s’amplifier. Emmanuelle me raconte cette peur viscérale de ne pas être à la hauteur, de décevoir. Elle évoque sa surprise à chaque fois qu’un client la remercie chaleureusement pour le travail effectué. Elle minimise systématiquement son travail. Elle évoque la chance, la contribution essentielle d’une autre personne, des conditions favorables… Pourquoi décide-t-elle de se faire accompagner ? Car il lui arrive ce que normalement tout consultant voudrait : un client la recontacte pour une nouvelle mission. Mais au lieu de s’en réjouir, elle est en panique et n’arrive plus à gérer le stress que ça génère. « Comment je vais faire ? il va attendre de moi aussi bien, voire mieux. Mais je n’en suis pas capable ! Il va se rendre compte que je suis loin d’être aussi compétente qu’il s’imagine. J’ai eu de la chance la dernière fois. Ça ne se reproduira pas. Je vais le décevoir et ça je ne veux pas ».
On pourrait se dire qu’Emmanuelle manque simplement de confiance en elle. Mais c’est bien plus profond que ça. Elle souffre du syndrome de l’imposteur.
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?
Le terme est utilisé pour la première fois en 1978 par deux psychologues, Pauline Clance et Suzanne Imes dans un article intitulé : « le phénomène de l’imposteur chez les femmes utra performantes ».
« Malgré leurs diplômes, les honneurs, leur haut niveau de réussite à des examens, les éloges et la reconnaissance de leurs collègues et de leurs supérieurs, elles n’ont pas le sentiment d’avoir réussi. Elles se considèrent comme des imposteurs. »
Initialement donc étudié chez des femmes accomplies professionnellement, le concept a été rapidement élargi pour englober l’ensemble de la population, quels que soient son genre, sa profession et ses accomplissements personnels et professionnels. Ainsi, d’après Clance, 70% de la population tendrait à douter un jour ou l’autre, ne serait-ce qu’une seule fois, de la légitimité de son statut ou de sa position actuelle.
On ne peut cependant pas résumer le syndrome de l’imposteur à un simple doute concernant ses capacités. Parce que douter de temps en temps est légitime, normal et même assez sain. Cela permet la remise en question, l’apprentissage continu. Alors quelle est la différence entre un doute légitime et le syndrome de l’imposteur ?
Pour parler de syndrome de l’imposteur, il faut remplir 3 caractéristiques :
- L’impression de tromper : Au cœur du syndrome de l’imposteur réside une conviction persistante, une croyance, d’être un fraudeur, incapable de vivre à la hauteur des attentes. Les personnes qui présentent le syndrome de l’imposteur pensent ainsi être surestimées par les autres (tout en étant en même temps convaincues que tout le monde les perçoit aussi négativement qu’elles se perçoivent elles-mêmes…)
- Les mauvaises attributions : Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur ont tendance à internaliser les échecs et à les imputer à leurs propres lacunes. En revanche, elles externalisent les succès en les attribuant à des éléments extérieurs tels que des opportunités exceptionnelles ou des circonstances favorables. Les individus touchés minimisent ainsi leurs réalisations et succès.
- La peur d’être démasqué : La crainte d’être exposé comme un imposteur est omniprésente. Les individus touchés redoutent que leurs pairs, leurs supérieurs ou leurs proches ne découvrent leur prétendue incompétence.
« j’ai écrit onze livres et pourtant, à chaque fois je me dis « oh ils vont s’en rendre compte maintenant. Je les ai tous trompés et ils vont s’en apercevoir » » Maya Angelou (écrivaine nommée pour le prix Pulitzer et ayant gagné 3 Grammy Awards)
Enfin, autre élément déterminant pour parler du syndrome de l’imposteur : le mal-être que cela génère. On le voit malheureusement très souvent en entreprise :
- Beaucoup de personnes souffrant du syndrome de l’imposteur sont en très grande souffrance, présentant un stress constant pouvant les mener jusqu’au burn out. Il est très difficile de les aider, car non seulement aux yeux des autres, ces personnes sont très compétentes et il est donc difficile d’imaginer qu’elles puissent autant douter d’elles-mêmes. Et d’autre part, elles ont tellement peur d’être démasquées, qu’elles ne confient pas leur souffrance et leurs doutes. Elles n’ont alors qu’une seule chose à faire : redoubler d’efforts et de travail en espérant que ça passe. Sauf que cette stratégie les mène tout droit à l’épuisement.
- D’autres personnes souffrant du syndrome de l’imposteur peuvent préférer rester dans ce qu’elles savent faire et maitrisent plutôt bien. Elles se protègent ainsi en restant en « sous régime » ce qui peut malheureusement aussi générer du mal-être et de la frustration. C’est également souvent incompréhensible pour l’entourage qui voit le potentiel et qui attribue donc cette attitude à un manque d’ambition.
Les grandes victimes du syndrome de l’imposteur
Vous l’avez sans doute déjà compris, le syndrome de l’imposteur touche plutôt des personnes compétentes, brillantes et intelligentes. D’autres particularités liées à son profil et/ou son éducation sont susceptibles de créer un terreau favorable au syndrome de l’imposteur.
C’est par exemple le cas des enfants doués. Depuis leur plus jeune âge, on leur a dit qu’ils avaient du potentiel, des capacités au-dessus de la moyenne. Mis sur un piédestal et grandissant avec d’immenses espoirs que les autres ont placés en eux, ces enfants ont l’obligation de réussir. Et pour une bonne partie d’entre eux, ils y parviennent. Leurs grandes capacités leur permettent de réaliser beaucoup de choses, mais ils ne se trouvent pas forcément méritants. À l’école, ils peuvent obtenir de bonnes notes sans vraiment travailler. Et pour certains, ils peuvent continuer ainsi pendant très longtemps dans leurs études et dans leur vie professionnelle. Alors, où est leur mérite, mis à part avoir eu une bonne fée qui s’est penchée sur leur berceau ? Les problèmes sérieux démarrent quand les difficultés augmentent et que les premiers échecs pointent le bout de leur nez. L’angoisse prend alors très vite le dessus : Et si je n’y arrive pas ? et si finalement, ils se trompaient tous depuis le début, je ne suis pas si doué que ça !
À l’inverse, l’enfant dénigré pourra ressentir les mêmes choses si finalement, contre toute attente, il réussit. Lui, depuis son enfance, entend peut-être qu’il est drôle, qu’il est beau, très sociable, mais intelligent, doué, capable de réussir professionnellement, ça non. C’est plutôt ce qu’on dit de son petit frère par exemple. Sauf que devenu adulte, le petit frère n’a finalement rien fait d’exceptionnel, et c’est l’enfant autrefois dénigré qui réussit remarquablement bien. Il est alors probable qu’adulte, il dénigre sa réussite. J’ai eu la chance de tomber sur un patron extraordinaire au début de ma carrière. Si mon petit frère avait eu cette chance, il aurait réussi. Et réussi bien mieux que moi. Quand vont-ils se rendre compte que je ne suis pas doué. Je passe simplement très bien auprès des gens.
De façon générale, à chaque fois qu’une étiquette nous a été un peu trop collée dans l’enfance ou même dans notre vie d’adulte, le sentiment d’être un imposteur peut émerger.
« L’estime exagérée dans laquelle on tient mon travail me met parfois très mal à l’aise. Il me semble quelquefois être un escroc malgré moi » Einstein
Par exemple, Emmanuelle ressent cela dans son rôle de maman. En effet, aux yeux de ses amis, Emmanuelle est la mère parfaite avec la petite famille parfaite. Emmanuelle alimente cela, en étant toujours bien habillée et maquillée, en ayant une maison impeccablement tenue, en proposant des diners toujours merveilleux et en montrant des enfants gentils, polis, sportifs, créatifs etc… Ce qu’elle poste sur les réseaux sociaux contribuent encore à renforcer cette image. Sauf qu’Emmanuelle connait l’envers du décor à la maison. Ce n’est pas si facile et parfait que cela. Elle rencontre de grandes difficultés avec le petit dernier. Et puis, elle a fini par prendre quelqu’un pour l’aider dans l’entretien de la maison et la confection des repas. Elle ressent de la honte à tromper ainsi ses amis : je ne suis pas la mère parfaite que tout le monde imagine…
On retrouve les mêmes mécanismes avec celui ou celle dont on a toujours dit qu’il était fort (il aura le sentiment de n’être qu’un imposteur dès qu’il va ressentir de la vulnérabilité), ou celui/celle dont on reconnait sa grande sagesse (il aura le sentiment de n’être qu’un imposteur dès qu’il aura agi de façon impulsive) ou encore de celui ou celle reconnue pour sa grande piété (il aura le sentiment de n’être qu’un imposteur dès qu’il aura des périodes où sa foi est mise à rude épreuve) etc…
« J’avais un sentiment d’imposture, qui est déjà lié au métier d’acteur. Quand, en plus, on est fils ou filles de, on a suffisamment de gens pour nous juger là-dessus et penser que, si on en est là, c’est juste grâce à nos parents » Emma de Caunes
Au-delà des étiquettes, il y a 3 périodes particulièrement sensibles qui peuvent déclencher un syndrome de l’imposteur :
- Au démarrage d’une nouvelle qualification ou expérience « on m’appelle docteur, mais ça fait seulement 2 mois que je suis diplômé »
- Au démarrage d’un nouveau cursus d’études : « je n’ai pas le niveau par rapport aux autres. Je n’obtiendrai jamais ce diplôme. »
- À l’obtention d’une promotion : « ils vont finir par se rendre compte que je n’ai pas les capacités pour remplir cette nouvelle fonction. C’est trop pour moi »
La star d’Harry Potter, Emma Watson a avoué avoir tout le temps peur que « quelqu’un découvre que je n’ai rien à faire là »
Les stratégies des « imposteurs »
Les répercussions du syndrome de l’imposteur vont bien au-delà de simples pensées négatives. Comme évoqué précédemment, ces personnes vivent dans un état constant d’anxiété et de stress, craignant à tout moment d’être exposées comme des fraudeurs. Elles mettent alors en place différentes stratégies :
- Travailler dur : « OK ça va être moins facile que ce que les autres imaginent, mais si je m’y mets à fond, alors peut-être que j’y arriverai. C’est le seul moyen pour obtenir les résultats qu’ils attendent »
- Chercher la perfection : Comme ceux qui souffrent du syndrome de l’imposteur sont en général très compétents, le sûr-travail consiste à aller chercher de la surqualité. Surqualité, qui pour eux, est le minimum vital « si mon travail n’est pas parfait, alors on va se rendre compte que je ne suis pas à la hauteur des responsabilités qu’on me confie »
- Procrastiner : à l’inverse, certains préfèrent retarder au maximum le moment de se mettre à la tâche, car ce moment sera forcément, pour eux, le moment où la vérité finira par éclater « ils verront forcément que je ne suis pas la hauteur et que je n’ai rien à faire là »
- Sous-estimer son travail : que ce soit parce que son travail n’est jamais à la hauteur de son niveau d’exigence, ou parce qu’il s’y est pris à la dernière minute et qu’il sait qu’il aurait donc pu faire mieux s’il y avait consacré plus de temps, celui qui souffre du syndrome de l’imposteur n’est jamais satisfait de ce qu’il réalise.
- Repousser les compliments : Impossible donc pour lui d’entendre que les autres sont satisfaits du travail réalisé. C’est l’un des gros paradoxes qui enferme l’individu souffrant du syndrome de l’imposteur : manquant terriblement de confiance en lui, il cherche l’approbation et la reconnaissance des autres, et en même temps, dès qu’il en reçoit, il les minimise ou même les rejette ne se sentant pas légitime à recevoir tous ces compliments.
Jodie Foster, après avoir reçu un oscar « j’ai pensé que c’était un coup de chance, qu’ils allaient venir chez moi, frapper à la porte et dire « Pardon, mais on voulait le donner à quelqu’un d’autre » et que ce quelqu’un d’autre était Meryl Streep »
Rajoutons à cela 2 autres éléments de stratégies qu’on retrouve très souvent :
- Cacher ses véritables opinions : ayant peur de se tromper et que son erreur l’amène à être démasquée, la personne va avoir tendance à taire ses opinions et se ranger du côté de ceux qu’elle estime les plus professionnels. Voilà pourquoi, on peut dès fois s’agacer en face de cette personne qu’on trouve très compétente et dont on peine à connaitre véritablement l’avis.
- Chercher à impressionner un mentor : la personne cherche la reconnaissance et l’approbation des autres et particulièrement de personnes qu’elle juge « supérieures » à elle. Elle s’échine alors à essayer d’impressionner un mentor en espérant que cela lui donnera enfin la légitimité et la sérénité tant attendues. Malheureusement, même la validation de son mentor ne suffit pas. La personne se disant qu’il doit lui aussi se tromper, ne pas être lucide quant à ses réalisations.
Tout cela a pour conséquence de générer un cercle vicieux de l’imposteur, comme le montre le schéma, issu du livre de Kevin Chassangre et Stacey Callahan Cessez de vous dépréciez – se libérer du syndrome de l’imposteur !
Ce cercle est particulièrement vicieux, car plus ça va et plus l’écart entre ce que la personne estime de son travail et ce que les autres lui renvoient se creuse, renforçant ainsi de plus en plus son sentiment d’imposture.
Quelques pistes pour combattre son syndrome de l’imposteur
Soyons honnête, on ne combat pas son syndrome de l’imposteur en un claquement de doigts, surtout si c’est un ressenti existant depuis longtemps. Cependant, quelques pistes (à cumuler autant que possible) fonctionnent et permettent de stopper ou au moins atténuer les effets dévastateurs.
- Avoir conscience de souffrir du syndrome de l’imposteur. Ça parait évident, mais beaucoup l’ignorent ou n’ont pas conscience du cercle vicieux que ça déclenche. Mettre des mots dessus permet de se rendre compte que la solution ne viendra pas de l’extérieur (puisque tous les compliments, félicitations, promotions et autres actes de reconnaissance du monde ne pourront jamais mettre fin aux doutes de la personne). Cette prise de conscience ouvre alors, pour ceux qui le souhaitent, la voie vers un travail sur soi, nécessitant notamment de faire évoluer ses perceptions et croyances.
- Changer de perspective : pour briser le cycle de l’imposteur, vous devez apprendre à internaliser vos réussites. Tenez par exemple un journal de vos succès et des compliments que vous avez reçus. Regardez ces preuves tangibles de votre compétence et de votre valeur.
- Séparer vos sentiments des faits : tout est une question de ressenti quand on souffre du syndrome de l’imposteur. Alors, efforcez-vous de vous attacher aux faits. Ce que vous avez réalisé, ce qu’on vous a dit… Ôtez toute interprétation de votre part, restez bien sur les faits et idéalement, notez tout ça dans un cahier pour bien ancrer ces faits incontestables.
- Accepter l’imperfection : être compétent ne veut pas dire être parfait et infaillible. La perfection n’existe pas et à l’impossible nul n’est tenu. Apprenez à être plutôt optimaliste.
- Relativiser l’échec et le succès : souvent, on s’enferme dans une vision binaire. C’est parfait ou c’est nul. C’est une réussite, ou c’est un échec. Apprenez à vous fixer des objectifs SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporel). Validez également avec vos interlocuteurs le partage de ces objectifs. Car fréquemment, on se fixe une barre bien supérieure à ce que les autres attendent. Définissez clairement ce que sera une totale réussite et un total échec. Cela permettra d’évaluer plus objectivement les résultats et d’apporter un peu de nuance.
- Se comparer de façon plus juste : la personne qui souffre du syndrome de l’imposteur a tendance à se comparer uniquement à des personnes qu’elle juge supérieure à elle et à généraliser. Par exemple, Emmanuelle croise souvent une autre consultante indépendante qui est très douée dans la prise de parole en public. Elle a une capacité incroyable à captiver son auditoire. Mais cette personne est sans doute moins douée dans d’autres choses où Emmanuelle excelle. Sauf que ça, Emmanuelle l’occulte et généralise les compétences de cette personne se disant ainsi que son client devrait plutôt solliciter cette consultante plutôt qu’elle pour cette nouvelle mission.
- Découvrir ses talents : oui oui, vous comme tous les autres avez des talents. Un talent, ça se reconnait quand on obtient de bons résultats en étant complètement authentique (on ne se force pas, c’est naturel) et ça nous donne de l’énergie plutôt que de nous en coûter. Découvrir ses talents permet de se reconnecter à qui on est profondément. On n’est plus dans un rôle. Donc, on a plus peur d’être démasqué. Et en plus, aucune crainte à avoir, car c’est naturellement notre point fort. Enfin, on éprouve du plaisir, de la joie quand on s’appuie sur ses talents. Et ça, de la joie, la personne qui souffre du syndrome de l’imposteur a fondamentalement besoin d’en intégrer davantage dans sa vie.
- En parler : ce qui est le plus terrible, c’est le sentiment de honte qui musèle ceux qui souffrent du syndrome de l’imposteur. Je sais, votre pire crainte, c’est d’être découvert, donc vous n’êtes pas assez fou pour vous découvrir tout seul. Et pourtant. Vous verrez que, non seulement en parler vous libèrera de cette angoisse constante d’être démasqué. Et qu’en plus, les autres pourront mieux trouver les mots pour vous rassurer et vous dire à quel point ils apprécient votre travail. Peut-être même qu’ils vous avoueront aussi souffrir de la même chose, ce qui vous étonnera (comme quoi le pseudo imposteur cache bien son jeu) et quelque part vous rassurera : vous êtes loin d’être seul à souffrir du syndrome de l’imposteur. Bref, en verbalisant vos sentiments d’imposture, vous réduisez le pouvoir qu’ils ont sur vous.
Le fond du sujet quand on souffre du syndrome de l’imposteur, c’est l’estime de soi. C’est apprendre à s’aimer de façon inconditionnelle.
Peut-être que pour commencer, j’aurai envie qu’on parle désormais d’expérience de l’imposteur plutôt que de syndrome. En effet, ce n’est pas une maladie et ce n’est pas quelque chose qui vous colle définitivement et désespérément à la peau. Par contre, c’est une expérience que plus de 70% d’entre nous vivons à un moment ou à un autre de notre vie.
Enfin, n’oublions pas les effets positifs. Si si, il y en a.
Connaissez-vous l’effet Duning Kruger ? C’est un excès de confiance en soi. Il a été démontré que ce sont les personnes les moins compétentes dans un domaine qui ont tendance à surestimer leurs compétences. Alors que les plus compétentes ont tendance à sous-estimer leurs compétences… Je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire… 😉 L’expérience de l’imposteur fait donc de vous une personne humble, motivée, impliquée, consciencieuse, en capacité à se remettre en question et à apprendre tout au long de sa vie. Voilà de belles softkills, particulièrement recherchées dans les entreprises.
Reste juste pour vous à tester et trouver les pistes qui vous conviennent pour que vous ne doutiez pas excessivement de vous au point de vous gâcher la vie et de ne pas vous permettre de savourer toutes les compétences que vous avez et toutes les réussites que vous obtenez !
Je vous souhaite une belle fin de votre expérience de l’imposteur.
Marion